vendredi 16 novembre 2007

Virtuel

Bienvenue au 26 avenue des cerisiers
celui virtuel qui précède celui concret
vous y serez chez vous pour le nouvel an
en attendant c'est ici

5 commentaires:

  1. on leur crie dans l'oreille, on fait comme des bruits de porte qui grincent dans l'oreille, on nettoie la cervelle, on crie des chants animaux dans l'oreille des gens, il n'y a plus que ça à faire, il n'y a rien d'autre à faire, ras le bol des mots gentils à lire sur des bouts de papier, ras le bol de tous vos mots de gens concernés culturellement parlant, maintenant il faut gueuler dans l'oreille, c'est le concept de maintenant, c'est concépété pour maintenant, car maintenant est un temps en vacillement, car maintenant est un temps recouvert de la boue et dans la boue un os, ou quelque chose de dur, dans la boue de toute la mode de comment vivre, il y a un maintenant qui ne dit rien de comment vivre, et qu'il faut vivre, il faut vivre le pas comment vivre, il faut vivre le je ne sais quoi qui est inscrit nulle part, nulle part en face, pas sur mon bureau, pas sur les problèmes qui arrivent, les problème de comment habiter, et comment payer, comment on va faire pour payer, tous les problèmes de comment ça va faire dans un mois, ou deux, ou trois, dans trois on saura plus payer, dans trois mois la rue, dans trois mois ou moins, peut-être un mois dans la rue, un petit mois à attendre avant d'être à la rue et d'engueuler vraiment, la rue à moi et moi engueulant, j'engueulerai les gens tant qu'ils me donnent rien, s'ils me donnent je cesserai, on me dira vous n'avez pas le droit d'engueuler les gens, il faut un badge, si vous voulez le badge c'est un gros badge blanc et vous pouvez faire votre boulot d'engueulant, mais ici tout est privé, la rue est privé, les espaces sont privés, les fauteuils tout, les bancs il n'y a plus de bancs, tu ne lis pas tes feuilles sur un banc car il n'y a pas de banc et par terre aussi c'est privé, tu ne t'assoies pas par terre, tout est privé, les briques, les affiches les devantures les néons les palliers les carreaux les cadres en métal sont privés, il te faut donc un badge. pennequin.

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  2. bonjour, je suis intéressé par votre proposition, je suis artiste mousse, je travaille dans la mousse d'ailleurs, je voudrais faire des choses avec vous, des choses en mousse peut-être (ou pas) mais je ne connais pas très bien votre démarche, ce que vous voulez au juste. que me voulez-vous, au juste ? après tout on peut se demander. en tout cas je travaille sur la mousse (mais dedans aussi). j'ai aussi des petits appareils qu'on peut tester, comparer, j'ai aussi mon corps, et puis des choses qui grandissent et qui rapetissent, c'est rigolo. j'aime rire. mais je ne sais pas au juste si vous aimez tant que ça qu'on rigole. je voudrais en savoir un peu plus. sinon, avec la mousse je fais des sculptures minimalistes, qui sortent de ma bouche. j'aimerais bien qu'on fasse un petit jeu, ou un grand, qui s'appellerait le pimousse, ou petit mousse, le principe c'est que la mousse sort en pipi de la bouche. voilà, seulement je n'ai aucune idée de comment faire ça, peut-être faire une soirée mousse, intitulée "tout le monde mousse"?

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  3. Cher Anonyme Pennequin,
    arrête tes mots arrête ta poésie arrête de dire arrête tes mots dis-nous plutôt allez crache dis-nous plus tôt dis quelque chose crache crache-la ta poésie crache des mots dis des mots des mots qui disent qui parlent crache le parlé crache cette poésie un instant et dis-nous,
    dis-nous si tu viendras.

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  4. Cher Anonyme artiste-mousse,
    nous on veut que ça mousse,
    nous on veut bien de ta mousse,
    mets-la ta mousse,
    mets-nous de la mousse partout.
    Mais d'abord cher anonyme,
    tu dois te dés-anonymer,
    dés-anonyme-toi.

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  5. c'est par où la sortie s'il vous plais monsieur?

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